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KURSK (2018) - Cinemaniacs.be
KURSK


Le 12 août 2000, le sous-marin nucléaire lanceur de missiles de croisière de classe Oscar-II a coulé dans la mer de Barents lors d’un exercice naval, suite au lancement raté d’une torpille qui a provoqué une violente explosion. Pendant cinq jours, le Président russe Vladimir Poutine a refusé toute aide internationale. Les experts britanniques et norvégiens ont finalement été autorisés à intervenir. Vingt-trois membres du personnel ne sont pas morts dans l’explosion, mais bien du manque d’oxygène.



Le film de Thomas Vinterberg( le remarquable Festen) reconstitue un des plus grands drames de la marine russe qui toucha la solidarité des soldats de la mer, toutes nations confondues. En 2000, une explosion à l’intérieur du sous-marin envoya par le fond un des fleurons de la marine poutinienne. 23 hommes échappèrent à l’explosion, ils se sont battus pour survivre mais les secours tardèrent, il n’y eut aucun survivant . 118 Marins périrent. Le film reconstitue la lutte des 23 , ce qui donne lieu à des images très spectaculaires, à des actes héroïques, lorsque les hommes libèrent en eux ce qu’ils ont de plus courageux jusqu’au sens du sacrifice. En parallèle, nous partageons les espoirs, puis l’accablement puis la colère des femmes des marins, que l’on n’informe pas ,à qui l’on ment jusqu’au dénouement. On ? C’est-à-dire les autorités militaires qui obéissent aux ordres du Kremlin( sans que l’on cite ni ne montre une seule fois le maître des lieux) sans doute avant tout soucieux de préserver la » dignité » de la marine russe capable à elle seule de sauver la vie des siens. Cette tragédie est encore dans les mémoires, avec l’exigence de vérité toujours insatisfaite aujourd’hui, et le film ne nous apprend rien de neuf à ce sujet. Il signe le retour du film-catastrophe en n’oubliant rien des poncifs du genre. Le côté » grand spectacle à gros budget »( la société de Luc Besson est pour beaucoup dans le financement du film) est encore accentué par une distribution très internationale : on y parle anglais, on reconnaît au passage dans des rôles secondaires, l’un ou l’autre acteur d’une série distribuée par Netflix. Matthias Schoenaerts dans le rôle d’un officier russe et Lea Seydoux dans celui d’une femme d’officier russe éplorée, il faut y croire !! Retrouver Max Von Sydow dans celui de l’amiral de la flotte russe n’est pas une heureuse retrouvaille, tant il doit jouer sur le délabrement physique et mental. Dommage que le cinéma russe, contrôlé et censuré, n’ait pas pu donner sa version d’une tragédie qui appartient à son peuple .

Jean-Pierre Sculier









2018
Belgique Luxembourg
Historique
1h57


Realisateur

Thomas
Vinterberg




Acteur

Léa
Seydoux

(Tanya Averina)


Colin
Firth

(David Russell)


Matthias
Schoenaerts

(Mikhail Averin)


Max
Von Sydow

(Boris Nikolayevich Yeltsin)


Steven
Waddington

(Graham Mann)


August
Diehl



Joel
Basman

(Leo)


Zlatko
Buric

(Kulkin)


Gustaf
Hammarsten

(Mikhail Denisov)


Pit
Bukowski

(Maxim)


Peter
Simonischek

(Gruzinskiy)


Lars
Brygmann



Eva
Van der Gucht

(Marina)


Martin
Brambach

(Capitaine Shirokov)


Michael
Nyqvist



Scenariste

Robert Rodat

Producteur exécutif

Luc Besson

Lisa Ellzey

Producteur

Ariel Zeïtoun

Compositeur

Alexandre Desplat

Date de Sortie

Belgique
07/11/2018
DVD
13/03/2019
BLU RAY
13/03/2019
France
07/11/2018

Distributeur

Belga Films

Distributeur dvd/Blu-Ray/VOD

Belga Home Video