On garde ses vannes au vestiaire : on oublie Ariel (le Disney et la lessive) et le mythe éculé de la sirène qui se trémousse avec des coquillages en guise de Wonderbra et du cuissot écaillé digne de se retrouver dans un king fish. Parce qu’Ondine - jeune naïade repêchée par Syraceuse lors de sa levée de filets - est plutôt du genre regardez-moi dans les yeux ; dans les yeux, j’ai dit… On se retrouve dès lors à se taper le groin sur le buffet et imiter le loup de Tex Avery en cherchant un seau à glaçons pour calmer nos ardeurs. Plus causante qu’un poisson rouge, elle aura droit à son aquarium personnel chez Syraceuse et ce dernier ne tardera pas à enfiler son maillot pour une petite séance de nage synchronisée. Mais est-ce vraiment par hasard qu’elle a surgi dans la vie de cet homme brisé, biberonnant son pur malt à l’heure du thé pour supporter la maladie de sa fille unique ? Un ange gardien à forte poitrine, c’est quand même plus efficace qu’un Christian Clavier avec une auréole, non ?