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LA CHANTEUSE DE TANGO (2010) - Cinemaniacs.be
A Buenos Aires, Helena, chanteuse de tango subit la fin d’une grande histoire d’amour. Sa vie s’écroule. Subitement le monde devient hostile. Sa tristesse, son désespoir lui font perdre pied. Dans sa ville, Buenos Aires, Helena court à sa perte, à moins que de choisir une nouvelle vie, de renaître ailleurs... Point de départ pour deux histoire parallèles qui nous révèlent l’importance du choix et de la volonté.
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Le film réussit à entraîner les amateurs du genre dans cet univers très codé du tango, où la passion amoureuse est d’autant plus belle qu’elle est malheureuse et si possible désespérée. Helena en est comme l’incarnation, elle se refuse à accepter une rupture amoureuse, de celles qu’elle interprète avec tant de conviction et de talent dans un cabaret de Buenos Aires. Son itinéraire sentimental sera celui d’une de ces chansons de la tristesse, de la solitude, de l’indifférence à ce qui pourrait détourner de son propre malheur. Ce qui est un jeu de l’amour et de la mort devient pour la pauvre Helena une dangereuse réalité. S’il n’est pas un inconditionnel du genre, le spectateur peut lire ce film comme une variation sur la séduction-et les dangers- du romanesque. Le film souffre des contraintes d’une coproduction qui le déracine sans le faire atteindre à l’universalité. S’il lui fallait tourner dans des lieux improbables et avec des acteurs régionaux (français, belges flamands et wallons), le réalisateur aurait pu nous éviter quelques clichés. Il est difficile de croire que l’apaisement d’Helena passe par la confection de croissants dans une station balnéaire du Nord- Pas- de -Calais. Pour elle aussi, d’ailleurs.
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