A la fin des années 1970, au nord de Londres, le petit Michael Edwards, animé par une conviction naïve, se convainc qu'il participera un jour aux Jeux olympiques. Discrètement encouragé par sa mère, son père plâtrier ne croyant guère à ses lubies, le garçon porte son choix sur le ski. Or, malgré des résultats honorables, il est rejeté en 1987 par le comité anglais de sélection en vue des jeux de Calgary, son physique peu athlétique, sa vision déficiente et son attitude candide jouant contre lui. Il se tourne alors vers le saut à ski, l'Angleterre n'ayant aucune équipe dans cette discipline. Reste que Michael, qui n'a jamais sauté, doit d'abord exécuter un bond d'au moins 61 mètres dans une compétition internationale, avant de pouvoir s'inscrire aux Jeux. En Allemagne, où il est venu s'entraîner, le jeune homme attire l'attention de Bronson Peary, ex-champion américain devenu ivrogne et cynique après avoir saboté sa carrière. Grâce aux conseils et aux méthodes d'entraînement peu orthodoxes de ce dernier, Michael se qualifie pour les Jeux de Calgary, où il devient la coqueluche du public sous le nom d'Eddy l'aigle.
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