PENDANT CE TEMPS SUR TERRE (2024)

Quand la poésie s'installe dans le domaine de la science-fiction. Accord parfait

Provenant de l'animation, la première oeuvre de Jérémy Clapin n'est pas passée inaperçue: J'AI PERDU MON CORPS a cumulé un Grand Prix de la Semaine de la Critique à Cannes, un César du Meilleur long métrage d'animation et une nomination aux Oscars.

Ici, le réalisateur délaisse l'animation (même s'il intègre quelques séquences) pour nous livrer un film d'une grande poésie accompagné par la bande-son de Dan Lévy. Le sujet est un pari en soi: mêler science-fiction, deuil et questionnement sur la mort. Avec peu d'effets spéciaux, il parvient à nous faire croire à cette histoire d'aliens parasites débarquant au beau milieu d'une forêt de sapins. Cependant, ce n'est pas une simple invasion à la manière de L'INVASION DES PROFANATEURS ! C'est l'art de tout dire en ne montrant rien. Aucune séquence du film n'est superflue et l'on suit sans temps mort les traces d'Elsa (Megan Northam vu dans SALADE GRECQUE) pour sauver son frère.

Et puis, mention spéciale à nos compatriotes Catherine Salée (LA TREVE), Sam Louwyck (DE GRACE) et Wil Willaert.