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THE LAST SHOWGIRL (2025) - Cinemaniacs.be
Shelley, une danseuse sur le Strip de Las Vegas, est à un tournant de sa vie lorsque son spectacle s'arrête brusquement après 30 ans. Danseuse quinquagénaire, elle se bat pour poursuivre sa carrière. Le spectacle et sa famille de travail ont été sa vie, au détriment de sa relation avec sa fille. Pour changer de cap, Shelley devra se réinventer et prendre une décision pour son avenir.
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Un scénario trop mince pour une fin d'époque
Troisième long-métrage de Gia Coppola, The Last Showgirl met en scène Pamela Anderson dans un rôle taillé pour elle : Shelly, danseuse sur le Strip de Las Vegas, qui voit son spectacle s’arrêter après trente ans de paillettes.
Visuellement, le film affiche un air de famille avec le cinéma de Sofia Coppola. Certaines scènes étant tournées en 16 mm, il capture la lumière de Vegas avec une nostalgie assumée, sublimant l’usure du temps sur les visages et les corps. 30 ans que Shelly s'investit dans ce show aux dépens de son mariage et de sa relation avec sa fille, Hannah. Arrivée aux derniers jours du show, elle se rend compte qu'elle devra bientôt sortir de la lumière des projecteurs et redevenir une inconnue.
Malheureusement, ce qui aurait dû être une belle tranche de vie sur la disparition d'un monde fait de paillettes remplacé par des numéros plus acrobatiques et plus vulgaires, où le rêve n'a plus sa place, souffre d'un manque de scénario et de profondeur.
La relation mère-fille, pourtant prometteuse, est à peine esquissée.
Pamela Anderson joue avec une sincérité touchante, sans être exceptionnelle. Jamie Lee Curtis, en serveuse désabusée, offre une scène mémorable sur Total Eclipse of the Heart de Bonnie Tyler avant de disparaître trop vite du récit. La vraie surprise vient de David Bautista, ancien catcheur et abonné aux rôles de gros biscoteau qui par son jeu tout en finesse et en douceur, donne une belle humanité au film.
Shelly s’interroge sur son avenir, sur son statut de femme vieillissante dans une industrie qui ne pardonne pas l’âge. Était-ce mieux avant, ou n’en avait-elle juste pas conscience lorsqu’elle était jeune et sexy ?
The Last Showgirl aurait pu être le rôle de la vie de Pamela Anderson, mais il lui manque un véritable scénario pour aller au-delà de la simple curiosité. Reste une ambiance, une fin d’époque capturée avec élégance, et un regard sur un monde où, passé un certain âge, il n’y a plus de place sur scène. |
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2025
Nomination Meilleure actrice dans un film dramatique
Pamela Anderson
Nomination Meilleure chanson originale
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