Promises suit le voyage du réalisateur B.Z. Goldberg, un Américain qui a grandi à Jérusalem et était un journaliste pendant l’intifada (soulèvement palestinien). Pendant une période de 4 ans, B.Z. Goldberg et la réalisatrice Justine Shapiro, ont été accueillis dans les vies quotidiennes de sept enfants israéliens et palestiniens et de leurs familles. Chaque enfant offre une perspicacité dramatique, émotive et parfois hilare de grandir dans la ville chargée et complexe de Jérusalem. Plutôt que de se concentrer sur des événements politiques, les sept enfants décrits dans Promises offrent un portrait humain du conflit israéien et palestinien. Le film emmène les spectateurs dans les coeurs et les esprits des enfants de Jérusalem en donnant la voix à ceux capturées par la haine et aussi à ceux capables de la dépasser. Ces sept enfants ont de 9 à 13 ans, une catégorie d’âge qui a rarement l’occasion de parler pour elle-même. Ils sont moins timides et polis que des adolescents et des adultes. Ils parlent directement et sans censure et ils sont les porte-paroles pour les futures générations.

À Jérusalem occidental nous rencontrons YARKO et DANIEL, jumeaux israéliens séculaires profondément concernés par des questions de l’armée, de la religion et du football. Ils rendent visite à un ami dans l’hôpital, un soldat qui a été enroulé dans un souffle de bombe. Le jour suivant, ils passent le temps avec leur grand-père, et le grillent pour des détails de ses expériences dans des camps de concentration allemands. Ils essayent également de le faire chanceler avec une question qu’ils eux-mêmes luttent avec : croit-il en Dieu ?

MAHMOUD, les cheveux blonds, les yeux bleus et un défenseur de Hamas. « Plus de juifs que nous tuons, » dit-il, « plus forts les Arabes seront. » Nous visitons l’école de Mahmoud, où on enseigne le Koran comme manifeste pour l’ émancipation palestinienne. Mahmoud nous porte à la vieille ville de Jérusalem où il visite la mosquée d’Aqsa d’Al, une des shâsses les plus saintes de l’Islam. Au mosquée, Mahmoud prie pour la libération de sa patrie.

Juste au-dessous de la Mosquée, SHLOMO, un garçon juif ultra-orthodoxe prie au mur occidental. Un rabbi-en-formation, Shlomo passe 12 heures par jour étudiant le Torah. Shlomo indique qu’il n’a aucun conflit avec les Arabes. Il met sa foi dans Dieu, et croit, que la paix viendra avec l’arrivée du Messiah. Mais, sur son chemin à la maison de prière, Shlomo entre en collision avec un garçon palestinien. Ce qui pourrait ammener à un combat de poing tourne en un concours de faire des rots.

SANABEL est une réfugiée de 3ème génération. Elle vient d’une famille d’Arabes séculaires « modernes » et exprime ses sentiments d’une manière non caractéristique pour une fille de la société islamique conservatrice. Sanabel s’exerce pour être une danseuse folklorique et elle veut employer la danse palestinienne traditionelle pour raconter l’histoire de son peuple. Son père, un journaliste, a été captionné dans une prison israélienne pendant deux années. Nous accompagnons Sanabel et sa famille pendant la visite mensuelle à la prison.

FARAJ vit dans le camp de réfugiés de Deheishe. À l’âge de 5 ans, Faraj a vu son meilleur ami être tué par une balle d’un soldat israélien. Après avoir participé à un rassemblement anti-israélien, Faraj et sa grand-mère excèdent la frontière pour visiter le village israélien d’où la famille vient et de ce qu’elle s’est sauvée dans la guerre de 1948. Se reposant sur les pierres qui étaient un jour la maison de sa famille, Faraj jure d’y revenir pour réconstruire la maison.

MOISHE, un joueur compulsif de lotto vit dans le règlement de droite du EL De Beit et prévoit d’un jour être le premier ministre religieux d’Israel. Il décrit l’essence du conflit : »Dieu a donné la terre à Abraham mais les Arabes sont venus et l’ont pris ». Bien qu’il n’ait jamais rencontré un Arabe, il nous assure que, quand il sera Premier, il purgera le pays des Arabes. Pendant la production de Promises, l’ami de Moishe, Ephraim, est tué par des terroristes de Palestine. À la tombe d’Ephraim, Moishe jure la vengeance.

Bien qu’ils vivent seulement 20 minutes de l’un à l’autre, les sept enfants vivent dans des mondes complètements séparés ; les obstacles physiques, historiques et émotifs entre eux fonctionnent profondément. La capacité d’avoir des dialogues avec n’importe qui, d’une manière qui traverse des préjudices, est sûrement un préalable à la paix dans la région. Mais à peine personne a de telles conversations.