Il était écrivain. Il pensait écrire sur l’avenir mais en réalité c’était sur le passé. Dans son roman, un mystérieux train partait de temps en temps pour 2046. Tous ceux qui s’y rendaient étaient mus par la même intention… retrouver leurs souvenirs perdus. On disait qu’en 2046, rien ne changeait jamais. Personne n’était sûr que c’était vrai, parce que personne n’en était jamais revenu – sauf un. Il était là-bas. Il a choisi d’en repartir. Il voulait changer.
C'est dans la ligne de In the mood for love, et c'est encore plus beau. Plus
décadent que jamais, Wong Kar-Wai nous donne un oratorio d'images splendides et de
musique envoûtante (Casta Diva, déchirant), en contrepoint d'un scénario au
romantisme échevelé. Un des films les plus obsédants de l'année.